Roman
Identité africaine : LE PARRICIDE de Bathie Ngoye Thiam
Editions L'Harmattan, 200 p., 17,50 euros.
Y a-t-il de meilleurs conteurs que les écrivains africains ? Alors que,
bien souvent, la mémoire s'efface aussi vite en Occident que les traces
de pas sur une plage, les auteurs africains racontent des histoires qu'ils puisent
dans des souvenirs qui appartiennent à leur aïeux.
Une nuit, un adolescent, Sakhéwar, vient frapper à la porte du narrateur pour lui avouer qu'il a commis un meurtre. C'est ce récit, enregistré sur un magnétophone, qui constitue l'essentiel du livre. Ecartelé entre la tradition et l'Occident, Sakhéwar décide de redevenir un « authentique Africain ».
Histoires de villages
On pourrait croire pourtant, avec un titre aussi évocateur, que l'essentiel
nous est connu avant même de lire les premières lignes. Pourtant,
dans ce livre très intelligemment construit, ce n'est que dans les dernières
lignes que se dénoue l'histoire qui nous a maintenu en haleine comme
un roman policier. Sans nuire le moins du monde au récit, de nombreuses
histoires de villages, de tribus, de religions nous éclairent sur les
coutumes et illuminent ce roman intelligemment construit où la quête
d'identité constitue le thème central.
Originaire du Sénégal, Bathie Ngoye Thiam a fait ses études en Angleterre et vit aux Pays-Bas, où il exerce l'activité de conteur dans les écoles, les théâtres et les festivals. Il est également peintre. Comme son héros, il ne connaît pas véritablement son âge. « Entre ce que pense mon père et ce que pense ma mère, il y a un écart de deux ans ! », s'amuse-t-il.
RENAUD CZARNES
Roman
Identité africaine : LE PARRICIDE de Bathie Ngoye Thiam
Editions L'Harmattan, 200 p., 17,50 euros.
Y a-t-il de meilleurs conteurs que les écrivains africains ? Alors que,
bien souvent, la mémoire s'efface aussi vite en Occident que les traces
de pas sur une plage, les auteurs africains racontent des histoires qu'ils puisent
dans des souvenirs qui appartiennent à leur aïeux.
Une nuit, un adolescent, Sakhéwar, vient frapper à la porte du narrateur pour lui avouer qu'il a commis un meurtre. C'est ce récit, enregistré sur un magnétophone, qui constitue l'essentiel du livre. Ecartelé entre la tradition et l'Occident, Sakhéwar décide de redevenir un « authentique Africain ».
Histoires de villages
On pourrait croire pourtant, avec un titre aussi évocateur, que l'essentiel
nous est connu avant même de lire les premières lignes. Pourtant,
dans ce livre très intelligemment construit, ce n'est que dans les dernières
lignes que se dénoue l'histoire qui nous a maintenu en haleine comme
un roman policier. Sans nuire le moins du monde au récit, de nombreuses
histoires de villages, de tribus, de religions nous éclairent sur les
coutumes et illuminent ce roman intelligemment construit où la quête
d'identité constitue le thème central.
Originaire du Sénégal, Bathie Ngoye Thiam a fait ses études en Angleterre et vit aux Pays-Bas, où il exerce l'activité de conteur dans les écoles, les théâtres et les festivals. Il est également peintre. Comme son héros, il ne connaît pas véritablement son âge. « Entre ce que pense mon père et ce que pense ma mère, il y a un écart de deux ans ! », s'amuse-t-il.
RENAUD CZARNES