BATHIE NGOYE THIAM, ECRIVAIN ET PLASTICIEN : Une séance de dédicaces pour familiariser le public avec ses écrits
L’écrivain et artiste plasticien sénégalais, Bathie Ngoye Thiam, procède à la dédicace de ses trois ouvrages le samedi prochain à la Maison de la Culture Douta Seck. De passage au Sénégal, l’artiste voudrait familiariser ses écrits avec le public sénégalais malgré le fait que ces ouvrages aient été publiés depuis plus d’une année.
« Je ne suis pas venu au Sénégal depuis 2005. J’ai voulu venir, mais à chaque fois je n’ai pas pu. Et il est vrai que je suis là pour rendre visite à mes parents, particulièrement à mon père. Je n’avais pas prévu d’organiser une séance de dédicaces, mais des amis à moi m’ont proposé de l’organiser. Il faut dire que je préfère monter sur une planche que de braquer les feux sur ma modeste personne. Cela est peut-être dù à ma timidité que je dissimule d’ailleurs. Je profite donc de ce voyage pour faire la promotion de mes livres qui parlent surtout du Sénégal. « Le Parricide » et les « Nouvelles fantastiques sénégalaises » parlent surtout du vécu sénégalais et j’ai constaté que nombre de jeunes Sénégalais croisés en Europe ignorent certaines de nos réalités. Je suis néanmoins de ceux de ma génération qui se retrouveront dans mes écrits. C’est justement pour ces jeunes que j’écris pour nos réalités ».
Connu pour ses contributions dans la presse sénégalaise, Bathie Ngoye Thiam voudrait surtout que le public sénégalais retienne de lui son œuvre artistique. Seulement, il « prie et espère » que les ouvrages seront disponibles après la cérémonie de dédicaces. « J’espère que la séance de dédicaces va pousser les librairies de la place à commander mes ouvrages si le public est intéressé. Il faut dire que les libraires ne prennent pas de risques et ne commandent que des livres qu’ils sont assurés de vendre. Il faut dire qu’à l’époque de la parution de mes deux premiers livres, une librairie de la place en avait commandé et ils s’étaient vendus, mais il n’y a pas eu d’autres commandes. Une autre librairie m’a assuré qu’elle passera commande », semble-t-il se consoler. Le troisième ouvrage de M. Thiam est « Adina, mon amour ».
Si l’artiste espère témoigner et familiariser avec sa dimension littéraire, qu’en est-il de sa peinture ? Une peinture, tout comme l’écriture, qu’il assimile à de la drogue. « Exposer ici est un de mes souhaits. Je suis sénégalais même si je vis à l’étranger depuis 27 ans (NDLR à Rotterdam, en Hollande). Je serai heureux de pouvoir faire ici tout ce que je réalise à l’étranger. Mon désir est d’être proche de mon peuple. Je voudrais participer également à la Biennale des Arts ou à une exposition, mais le transfert de tableaux n’est pas une mince affaire. Je reste persuadé que je pourrai organiser, à l’avenir, quelque chose ici pour ma peinture », espère l’artiste.
« L’art, c’est ma vie. J’ai une certaine dépendance avec l’art. Et quand je reste plus de deux semaines sans écrire ou peindre, je suis comme malade et ne me sens pas dans mon assiette. J’écris et je peins pour m’exprimer, faire ressortir ce que je ressens. Beaucoup de gens ne supportent pas la solitude, moi, je m’y retrouve », analyse l’artiste qui essaie de garder toute son authenticité africaine.
BATHIE NGOYE THIAM, ECRIVAIN ET PLASTICIEN : Une séance de dédicaces pour familiariser le public avec ses écrits
L’écrivain et artiste plasticien sénégalais, Bathie Ngoye Thiam, procède à la dédicace de ses trois ouvrages le samedi prochain à la Maison de la Culture Douta Seck. De passage au Sénégal, l’artiste voudrait familiariser ses écrits avec le public sénégalais malgré le fait que ces ouvrages aient été publiés depuis plus d’une année.
« Je ne suis pas venu au Sénégal depuis 2005. J’ai voulu venir, mais à chaque fois je n’ai pas pu. Et il est vrai que je suis là pour rendre visite à mes parents, particulièrement à mon père. Je n’avais pas prévu d’organiser une séance de dédicaces, mais des amis à moi m’ont proposé de l’organiser. Il faut dire que je préfère monter sur une planche que de braquer les feux sur ma modeste personne. Cela est peut-être dù à ma timidité que je dissimule d’ailleurs. Je profite donc de ce voyage pour faire la promotion de mes livres qui parlent surtout du Sénégal. « Le Parricide » et les « Nouvelles fantastiques sénégalaises » parlent surtout du vécu sénégalais et j’ai constaté que nombre de jeunes Sénégalais croisés en Europe ignorent certaines de nos réalités. Je suis néanmoins de ceux de ma génération qui se retrouveront dans mes écrits. C’est justement pour ces jeunes que j’écris pour nos réalités ».
Connu pour ses contributions dans la presse sénégalaise, Bathie Ngoye Thiam voudrait surtout que le public sénégalais retienne de lui son œuvre artistique. Seulement, il « prie et espère » que les ouvrages seront disponibles après la cérémonie de dédicaces. « J’espère que la séance de dédicaces va pousser les librairies de la place à commander mes ouvrages si le public est intéressé. Il faut dire que les libraires ne prennent pas de risques et ne commandent que des livres qu’ils sont assurés de vendre. Il faut dire qu’à l’époque de la parution de mes deux premiers livres, une librairie de la place en avait commandé et ils s’étaient vendus, mais il n’y a pas eu d’autres commandes. Une autre librairie m’a assuré qu’elle passera commande », semble-t-il se consoler. Le troisième ouvrage de M. Thiam est « Adina, mon amour ».
Si l’artiste espère témoigner et familiariser avec sa dimension littéraire, qu’en est-il de sa peinture ? Une peinture, tout comme l’écriture, qu’il assimile à de la drogue. « Exposer ici est un de mes souhaits. Je suis sénégalais même si je vis à l’étranger depuis 27 ans (NDLR à Rotterdam, en Hollande). Je serai heureux de pouvoir faire ici tout ce que je réalise à l’étranger. Mon désir est d’être proche de mon peuple. Je voudrais participer également à la Biennale des Arts ou à une exposition, mais le transfert de tableaux n’est pas une mince affaire. Je reste persuadé que je pourrai organiser, à l’avenir, quelque chose ici pour ma peinture », espère l’artiste.
« L’art, c’est ma vie. J’ai une certaine dépendance avec l’art. Et quand je reste plus de deux semaines sans écrire ou peindre, je suis comme malade et ne me sens pas dans mon assiette. J’écris et je peins pour m’exprimer, faire ressortir ce que je ressens. Beaucoup de gens ne supportent pas la solitude, moi, je m’y retrouve », analyse l’artiste qui essaie de garder toute son authenticité africaine.